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Mairie de Cours-les-Barres dans le Cher (18)

Histoire de Cours les Barres à travers des personnalités


Histoire

Découvrez les personnalités originaires de Cours les Barres.

  • Le comte Hippolyte François Jaubert
    29/09/2023
    Le comte Hippolyte François Jaubert

    Le comte Hippolyte François Jaubert est un homme politique et un botaniste, né à Paris le 28 octobre 1798 et mort à Montpellier (Hérault) le 5 décembre 1874.

    Fils de François Hippolyte Jaubert, ordonnateur de la marine, tué à la bataille d’Aboukir (1798), et de Rosalie Mélanie Cheminade (†1817), propriétaire à Givry, sur la commune Cours-Les-Barres, Hippolyte François Jaubert fut adopté par son oncle, le comte Jaubert (1758-1822), conseiller d’Etat et régent de la Banque de France sous le Premier Empire. Bien qu'il fût passionné par l’histoire naturelle, son oncle l'engagea à faire des études de droit, tout en lui permettant de suivre les cours de René Desfontaines (1750-1831) et d'Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836). Il allait s'inscrire au barreau en 1821, lorsqu'il hérita de son oncle son titre de comte et une immense fortune. Il put alors acheter de grandes propriétés foncières dans le Berry, dix hauts-fourneaux dans la Nièvre et le Cher, d'où sa famille maternelle était originaire, et devint administrateur de la Compagnie du chemin de fer d’Orléans, tout en se consacrant à la botanique et à la politique. Il épousa Marie Boigues (†1864), sœur de Louis Boigues, maître de forges dans la Nièvre et créateur de la ville de  Fourchambault. Ils eurent deux enfants :

    • Louis Hippolyte François Jaubert, qui fut maire de Rahay dans la Sarthe, marié à Marie Akermann, fille de François Adolphe Akermann et qui mourut des suites de son dévouement aux affaires de sa commune durant la guerre franco-allemande 1870-1871 ;
    • Claire Mélanie Jaubert, par son mariage comtesse Paul Benoist d’Azy.

    Il fit un grand voyage en Auvergne et en Provence, en 1821, où il étudia la flore et la géologie de ces régions aux côtés de son ami Victor Jacquemont (1801-1832). Il participa en 1821, à la création d'une éphémère Société d'histoire naturelle de Paris aux côtés de Karl Sigismund Kunth (1788-1850), Adolphe Brongniart (1801-1876), Adrien de Jussieu (1797-1853), Jean Baptiste Antoine Guillemin (1796-1842) et Achille Richard (1794-1852). Il finança le voyage de plusieurs naturalistes en Asie, dont Pierre Martin Rémi Aucher-Eloy (1793-1838).

    Durant l'été 1822, il effectue un voyage d'exploration botanique dans les Alpes aux côtés de son ami l'explorateur Victor Jacquemont lorsqu'il tombe grièvement malade dans la vallée d’Allevard. L'intervention d'un jeune ingénieur à Pinsot, Achille Chaper, permet de lui sauver la vie.

    Conseiller général du Cher en 1830, puis président du conseil général, il aborda la politique au moment de la Révolution de Juillet et fut successivement élu député le 5 juillet 1831 dans le 3e collège du Cher (Saint Amand), le 21 juin 1834, le 4 novembre 1837, le 2 mars 1839. D'abord proche des doctrinaires, il conquit rapidement, grâce à sa facilité de parole et à la vivacité de son esprit, une situation à la Chambre et se lia avec Adolph Thiers, qui le fit entrer dans le ministère du 1er mars 1840 comme ministre des Travaux Publics. Il se retira avec le ministère le 28 octobre suivant.

    Pour éviter de se trouver pris en flagrant délit de contradiction avec lui-même, Thiers envoya Jaubert à la manœuvre pour obtenir l'ajournement de la proposition du député conservateur de Versailles, Ovide de Rémilly qui, reprenant une vieille revendication de la gauche, visait à interdire la nomination des députés à des fonctions publiques salariées pendant la durée de leur mandat, idée que le chef du gouvernement avait appuyée lorsqu'il était dans l'opposition mais qu'il repoussait une fois parvenu aux affaires. Très hostile à la réforme, Jaubert écrivit à plusieurs députés conservateurs pour qu'ils se concertassent pour enterrer la proposition. Une de ces lettres fut publiée dans la presse, suscitant un véritable tollé à gauche et valant au cabinet, accusé de double jeu, de vives interpellations à la Chambre. Mais, en définitive, l'opération réussit et la proposition fut repoussée par les députés le 15 juin 1840.

    Sa nomination au gouvernement avait contraint le comte Jaubert à se représenter devant ses électeurs, qui le réélurent le 28 mars 1840. Aux élections générales du 9 juillet 1842, il fut de nouveau réélu, fit momentanément de l'opposition et vota contre l'indemnité Pritchard. Nommé pair de France le 27 novembre 1844, il prit alors place dans la majorité conservatrice.

    Il ne prit aucune part à la Révolution de 1848. Sous le Second Empire, il se tint éloigné de la vie politique et fut administrateur des usines de Fourchambault. Membre libre de l'Académie des sciences en 1858, il participe en 1854 à la création de la Société botanique de France qu'il préside en 1858 et en 1866.

    Se présentant comme candidat d'opposition dans le Cher, il échoua le 23 mai 1869, mais il fut élu représentant du Cher à l'Assemblée nationale le 8 février 1871. À partir de cette date, il se consacra presque entièrement à la politique. Durant ses quelques moments de loisirs, il s'occupait de botanique.

    À partir de l'herbier qu'il constitua et de ceux du Muséum National d’histoire naturelle, et avec l'aide d'Édouard Spach (1801-1879), il fit paraître ses Illustrationes plantarum orientalium (cinq volumes, Roret, Paris, 1842-1857).

  • Louis BOULÉ (1858-1910)
    29/09/2023
    Louis BOULÉ (1858-1910)

    Né en 1858 dans la commune, il passa son enfance au milieu des champs et des bois, puis fréquenta l’école communale, lisant avec avidité tout ce qui lui tombait entre les mains.

    Ses classes terminées, il s’engagea dans l’armée de terre et passa ensuite dans l’infanterie de marine afin de faire de grands voyages et de courir les aventures. Il fit parti du corps extraordinaire du Tonkin et resta 7 années en Extrême orient où ses brillants faits d’armes lui valurent la médaille militaire, puis la croix de la Légion d’Honneur. Il débuta sa carrière d’auteur berrichon, publiciste en 1887, par un recul de vers : Rimes fleuries. Puis il publia successivement : Maman Claudie (1901), Dos d’Ane (1903) et Tourterelle (1905). Ces 3 volumes dont le premier fut couronné par l’académie française. Il meurt en1910.

  • Louis MIRAULT dit Franchy (1866-1938)
    29/09/2023
    Louis MIRAULT dit Franchy (1866-1938)

    Louis Mirault est né en 1866 à Cours-les-Barres dans le Cher, au bord de la Loire, en face de Nevers. Son père Edme Mirault, administre, en tant que régisseur, une vaste propriété, le domaine de Givry. Il lui a succédé dans cette fonction pendant quarante-trois ans. Cette famille était originaire des Amognes, une contrée vallonnée et secrète située de l’autre côté de Nevers à une trentaine de kilomètres et ce territoire a été le lieu de prédilection de Louis Mirault. Sous son nom de plume, Fanchy, il s’est révélé comme auteur de poésies, de contes et de pièces de théâtre rédigés dans le patois du Val-de-Loire, mi-berrichon mi-nivernais. C’est en partie au cours des inspections en forêt faites en compagnie de son père, puis seul par la suite, qu’il a trouvé l’inspiration et le thème de ses histoires.

    Fanchy a entretenu des contacts amicaux avec tous les représentants de la littérature nivernaise de son temps. Il commença à publier à partir de la trentaine. Une partie de ses écrits fut éditée dans les journaux et revues à Paris, tels Le Nivernais de Paris, l’Union NivernaiseL’Année Nivernaise et localement Paris-CentreL’Écho de la Nièvre. C’est Le Petit Charitois, l’hebdomadaire de La Charité-sur-Loire qui, de 1921 à 1923, révéla au public ses poèmes patoisés. Certaines créations théâtrales, La Maîtresse Bideau et Jean l’Berdin furent alors jouées un peu partout et même à Paris, soulignant sa notoriété.

    Il décéda en 1938 et son œuvre lui a survécu jusqu’à l’aube des années soixante notamment à travers des disques de chansons folkloriques produits par son ancien complice, le poète Pierre Chambon. Un de ses fils, le docteur Pierre Mirault, peintre et sculpteur à ses heures, a donné aux archives départementales de la Nièvre un ensemble de documents familiaux qui, sur presque deux siècles, apportent un éclairage émouvant sur les activités artistiques d’une singulière famille d’amateurs.

  • Raymond VILAIN (1921-1989)
    29/09/2023
    Raymond VILAIN (1921-1989)

    Né en 1921 à Nérondes dans le Cher, il passa une partie de sa jeunesse (1925-1936) à Cours les Barres où ses parents étaient instituteurs. Devenu chirurgien de renommée internationale, il créa le service d’urgences « SOS MAINS » à l’hôpital Boucicaut à Paris. Malgré sa notoriété, il avait conservé des liens avec les Coursibarrois. Il fut l’auteur de nombreux ouvrages médicaux et autres, tel que « jeu de mains ». Il meurt en 1989.

  • Eugène DAGUIN
    12/10/2023
     Eugène DAGUIN

    Le 18 juin 1849 à 23h, naît à la Môle, petit hameau de Cours-Les-Barres, Eugène DAGUIN, fils d’un propriétaire éleveur Benoit Jean Marie DAGUIN et Claire LION son épouse. La famille DAGUIN, originaire certainement de Saône et Loire va, par la suite changer plusieurs fois de domicile.

    Eugène fait de brillantes études, puisqu’il est admis le 2 Octobre 1865 à l’Ecole Impériale d’Arts et Métiers de Châlons -Sur-Marne. Il en sortira 19ème de sa promotion sur 72, le 2 août 1868. En 1870, il est certainement mobilisé, puis s’installe à Paris, 43 rue Fontaine. Son génie inventif va alors lui permettre d’imaginer, en une vingtaine d’années, un nombre étonnant de machines dans des domaines très divers (tire-lignes, porte-mines, fermeture automatique de parapluies, machines à boucher les bouteilles, système empêchant de desserrage des écrous, des vis, …)

    Entre le 2 novembre 1872 et le 8 août 1887, Eugène DAGUIN déposera 18 brevets d’invention avec de nombreux additifs.

    En 1880, au cours d’une période militaire, il se fait photographier à Caen et heureusement pour nous, car c’est le seul portrait que nous ayons de lui. Il va alors bientôt entrer dans l’histoire de la Poste avec l’invention de sa machine à oblitérer les timbres-poste.

    Un règlement du ministère des Postes de Mars 1876, prévoit que désormais les postiers doivent apposer sur chaque lettre deux timbres à date, l’un sur le timbre et l’autre sur le pli pour l’annulation des timbres-poste.

    Comme cette nouvelle pratique allonge considérablement le temps de traitement du courrier à acheminer, l’administration songe à la mécaniser.

    Dès 1881, Eugène DAGUIN travaille à la mise au point d’une machine semi-automatique à timbrer les lettres, qui dans un premier temps a l’allure d’une machine à coudre. Un premier brevet est déposé le 12 septembre 1881 sous le n°143668 pour une machine à timbrer et oblitérer les lettres postales.

    Après moult perfectionnements et mises au point, cette ébauche est testée en mars 1883, et le modèle définitif est adopté avec des brevets successifs qui complètent l’invention. Elle est une commodité appréciable pour les postiers français qui désormais oblitèrent et timbrent en un seul coup au lieu de deux coups de tampon, pour annuler simultanément le timbre-poste et dater la lettre.

    C’est le 5 mai 1884 que le ministre des Postes, Adolphe COCHERY, annonce la mise en service prochaine d’un appareil bien vite connu sous le nom de son inventeur, la Machine Daguin qui entre en fonction à Paris en juin 1884. Les premiers résultats de ce timbrage mécanique des courriers sont si satisfaisants que l’usage de la machine est étendu d’abord dans les bureaux de poste importants puis dans toute la France. Elle a un rendement de 3 000 lettres à l’heure.

    Concurrencée à partir des années 1900 par les machines à oblitérer électriques et automatisées, la carrière de la Machine Daguin se poursuit pourtant jusqu’en 1967, grâce à l’insertion des flammes publicitaires introduites à partir de 1923. Son ultime frappe identifiée porte la date du 27 juillet 1967.La Machine Daguin, une réussite, utilisée pendant plus 80 ans.

    En 1884, il s’installe 188 rue de La Fayette à Paris. Mais il lui reste peu de temps à vivre. Le 27 juillet 1888, il décède à 39 ans. Son frère Théophile lui fera construire un tombeau au cimetière parisien du Sud-Montparnasse où il sera inhumé le 30 juillet 1888.

    Ses parents, eux, sont enterrés au cimetière de Fourchambault

     

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